Région Île-de-France 2017-2022
A partir des élaborations des groupes de travail, des actions sont expérimentées sur le terrain, en 2019 et 2020.
En décembre 2019, la coordination régionale Passeurs d’images Ile-de-France a pu participer au financement de trois projets « labellisés » recherche-action, qui ont lieu au premier trimestre 2020. Voici une synthèse du travail en cours. Par Catherine Archer.
Lors des Journées de co-construction d’actions innovantes de la Recherche-Action « Education aux images 2.1 », en mars 2019, le groupe intéressé par la thématique « La question du territoire rapportée aux enjeux de l’innovation artistique et culturelle » a fait émerger deux propositions d’ateliers :
Dans la thématique « L’éducation aux images contre le décrochage scolaire » :
Suite aux préconisations gouvernementales relatives à l’épidémie de Coronavirus, le déroulement et les calendriers des trois actions ont été profondément perturbés. Veuillez nous excuser de ne pas être en capacité de donner des informations précises pour l’instant...
Les Lilas, Seine Saint-Denis (93) | Atelier animé par Fred Soupa
L’atelier artistique a pour objectif de recréer du lien à l‘aide de l’image, entre les jeunes adultes (entre 20 et 33 ans) en inactivité, marginalisés et souvent en grande précarité, et les habitants du Quartier des Sentes. Il s’agit de valoriser les savoirs individuels et collectifs de ces personnes, en les ouvrant à des récits de leur vie, en coconstruisant avec eux des traces, images corporelles, silhouettes en ombres chinoises anonymes, personnalisées, floues ou nettes, filmées, éventuellement commentées, sur le thème de la Connaissance et la Re-connaissance qu’induit l’imprécision d’une ombre. Ainsi l’image est-elle mise à contribution en qualité de signe poétique pour aider ces jeunes adultes fragilisés à investir peu à peu la représentation d’eux-mêmes, individuellement et collectivement, au sein d’un groupe puis d’une communauté.
Cet atelier s’articule avec une autre initiative dans laquelle l’équipe municipale est engagée : en contrat avec beta.gouv, elle bénéficie d’appuis opérationnels (coach, formation, instruments, accompagnement, production d’outils numériques généralisables) pour tenter de construire une solution pérenne au problème de politique publique que ces jeunes marginalisés constituent.
Fred Soupa, Isabelle Altounian et ses 5 coéquipiers, coopèrent pour expérimenter les différents outils, développer et comprendre l’enjeu de l’atelier artistique, éprouver les instruments de beta.gouv et les adapter, articuler, organiser une progression globale d’actions raisonnées et réflexives, pour le bien commun.
La diffusion des traces de cet atelier est pensée en continuité avec l’ancrage dans le territoire. Faire vivre et communiquer autour des productions sera l’objet d’une coconstruction avec le Théâtre-cinéma du Garde-Chasse, le Centre Culturel Louise Michel, la médiathèque et autres lieux de diffusions associatifs, permettant de mettre en valeur la démarche de l’atelier tant du point de vue créatif que dans un souci de transparence en vue de recréer du lien dans le quartier des Sentes.
Rencontrée le 24 février 2020 en réunion à l’Espace Anglemont de la ville des Lilas, l’équipe municipale (5 personnes) ainsi que Fred Soupa insistent d’emblée sur le caractère expérimental du projet qui se construit par tâtonnements et dans l’échange critique et constructif.
« La première marche à franchir consistait à nouer le dialogue avec cinq jeunes, et la barre est haute… », précise Isabelle Altounian. Le 18 janvier 2020 avait lieu une première demi-journée collective. Fred Soupa proposait une action simple et ludique dans une installation légère. Il s’agissait de marcher d’un côté à l’autre d’un drap éclairé et tendu verticalement, un déplacement très simple, symbolique des notions d’origine, de présent et d’avenir. Un cadre de participation était posé : « Ou tout le monde ou personne », et les cinq adultes décidaient de jouer le jeu. Fred Soupa poursuivait en utilisant l’espace avant du drap (où la silhouette est très nette), en proposant d’ajouter un geste personnel au déplacement, puis un commentaire à ce geste lors de la projection collective des images. Autant de petites œuvres de soi, importantes et qui servirent d’appui à la progression de chacun dans la fabrication visuelle de son identité, dans l’adhésion au groupe.
L’atelier de Fred Soupa s’articulait en parallèle avec un volet de beta.gouv qui consistait lui, à ce moment-là, en un entretien et l’établissement d’un contrat moral avec les jeunes sur le support d’une fiche dite d’« engagement ». Ainsi tentait-on de passer d’une relation d’accompagnement à l’initialisation de couples « Mentor-Jeune adulte ».
Lors de cette réunion du 24 février, l’échange entre participants valorise l’atelier artistique qui « a attiré et intéressé tous les jeunes et les adultes… Le collectif, ça marche… Au-delà de l’intellect, il met en jeu d’autres sens, l’émotion… Il libère la parole, le corps, agglomère les attentions vers quelque chose de commun, de partagé… La médiation artistique est un outil énorme, une pièce maîtresse… La séance déjà faite était très bénéfique… On a vu comment les jeunes adultes étaient présents, jusqu’où ils pouvaient aller, la transmission de leur histoire aux autres… »
L’atelier artistique acquiert sa légitimation et sa place entre tous les outils mis en œuvre. Mais il n’est pas le seul moyen d’engager une évolution des marginalisés et la gamme d’outils de beta.gouv (accroche et suivi des jeunes adultes dans le quotidien et dans leur désir d’avenir) soulève d’autres réflexions.
Dans un pur esprit de recherche, d’accommodation et de co-construction, l’équipe s’accorde sur le principe d’horizontalité proposé par Fred Soupa, principe qui pourrait se concrétiser par un mentorat souple plutôt que terme à terme, certes moins affectif mais plus réalisable, par l‘installation d’une permanence régulière dans un lieu identifié, tenue en partage par les adultes de l’équipe « tous perfectibles et compétents », y compris l’artiste Fred Soupa. Les fonctions de chacun ainsi globalisées et égalisées, l‘équipe pense consolider confiance et échanges.
Une prochaine rencontre collective est décidée et élaborée pour le 4 mars 2020. Une troisième pour le 1er avril 2020 au Centre Culturel Louise Michel entre 13h et 16h. L’atelier artistique ne sera pas indépendant mais organisé en complémentarité avec les instruments de beta.gouv.
Les paroles ou écrits (fiches d’engagement, par exemple) produits par les marginalisés fourniront le matériau de l’atelier artistique, dans l’éthique et la dynamique du « don / contre-don ». En effet, ce qui est déjà donné par les jeunes adultes rencontrera ainsi systématiquement un retour, et fera l’objet d’une transformation en une expression, artistique, poétique, filmique.
La seconde ligne forte de l’atelier reposera sur sa fonction de mémoire. Les traces audiovisuelles se nourriront du ressenti, reflèteront le vécu de ce qui s’est passé précédemment dans le projet pour chacun des marginalisés. Ce mécanisme réflexif peut provoquer adhésion, appropriation, rapprocher tous les actants du projet et servir sa communication.
La seconde rencontre collective a donc eu lieu le 4 mars. Au programme, la constitution de binômes entre un acteur local et un jeune adulte. Un premier binôme avait été créé en amont, avec déjà quelques difficultés de ponctualité. Beaucoup d’attentes pesaient donc sur l’extension du maillage Mentor/Jeune adulte, et les perspectives d’un chemin à élaborer ensemble.
L’attente fut longue, les jeunes adultes peu nombreux mais très mobilisés. Deux binômes ont été constitués donnant lieu a des entretiens individuels très forts et profonds, permettant de mieux jauger l’état psychologique, les besoins et attentes mais surtout la situation sociale, familiale et professionnelle de chacun. Et de se rendre compte de l’urgence à agir ! Fred Soupa a proposé, à l’issue de chaque échange (non filmé), de recueillir, toujours en silhouette, les ressentis de chaque duo, proposant une parole libre autours de la notion de trace.
Le climat d’ouverture, de dialogue et l’engagement régnant dans le groupe de pilotage permet la coopération entre tous, indifféremment aux statuts et aux structures mères. L’action va vers son public, défavorisé, en tenant compte de ses spécificités. Elle expérimente, ajuste et coordonne tous les outils en jeu, dont l’atelier artistique, qui fait la preuve de sa qualité d’adaptation et de sa force socialisante.
Choisy-le-Roi, Val-de-Marne (94) | Animé par Myriam Drosne et Natacha Cyrulnik
Un atelier inversé suppose un renversement des rôles, l’apprenant devenant appreneur. Là où de coutume, ce sont les adultes qui éduquent les enfants, cet atelier a l’ambition d’appeler les adolescents à initier, ou pour le moins imprégner les parents et habitants du quartier des Navigateurs, d’une pratique numérique de création de films. Idée conçue par Myriam Drosne, artiste plasticienne et Natacha Cyrulnik, réalisatrice, chercheuse et maître de conférences à l’Université Aix-Marseille.
Progressivement les jeunes sont amenés à effectuer en autonomie et à leur initiative des enregistrements, dans les appartements et à l’extérieur, les partager avec les intéressés, pour construire leur propre film collectif, organiser des projections, échanger sur ces expériences et conclure par une grande projection-débat.
Un atelier inscrit dans une continuité
Le quartier des Navigateurs bénéficie dès 2013 de l’action Déclic portée par Myriam Drosne et Marie Ann Trân (Paris Concert). Les deux artistes transmettent aux jeunes du quartier, et plus largement de la ville de Choisy-le-Roi, des pratiques artistiques liées au corps, à l’oralité, à l’image (Partenariat avec la ville, le musée du MAC VAL et tous les acteurs culturels environnants).
Plus récemment, en 2018, toujours à l’initiative de Myriam Drosne et Marie Ann Trân, le projet DIA LOG#1 initiait un grand mouvement de création immersive partagée, dont la restitution a eu lieu sur deux jours en septembre 2019, au MAC VAL (Vitry) et au cœur du quartier. A cette occasion, de multiples films et interviews étaient réalisés par les jeunes, la pratique participative d’enregistrements chez l’habitant est engagée.
Simultanément à l’atelier, DIA LOG#2, orienté par Myriam Drosne sur le portrait photographique donnera lieu à une exposition « HÉROÏNES DU QUOTIDIEN ». Un livre se fabrique aussi, un recueil des paroles d’habitants, à l’initiative de Yamina Akabi, résidante de la cité, emblématique et précieux relai coercitif et organisationnel, présidente de l’Amicale des Locataires CNL des Super Navigateurs.
Les projets se chevauchent, les matériaux sont mutualisés.
Un atelier ou le film prend son sens de mémoire
En effet, objet d’une restructuration urbanistique conséquente, (destructions, reconstructions de bâtiments, remodelage des voies de communication avec l’arrivée du TRAM), le quartier des Navigateurs s’avère sensible de manière accrue aux questions de patrimoine, de mémoire et d’identité sociale. Sans doute aussi s’exercent les forces d’une « métropolisation », une des problématiques soulevées par le groupe de travail.
Durant la semaine du 17 février 2020, Natacha Cyrulnik et Myriam Drosne lancent l’atelier inversé. Natacha Cyrulnik est présente deux jours et reviendra deux autres jours en avril 2020. Le calendrier prévoit une autre semaine en Juillet 2020 au sein du MAC VAL. Semaine ou les jeunes de Choisy-le-Roi auront la possibilité de partager en direct leur expérience avec des jeunes de Vitry-sur-Seine, ces derniers ayant aussi « travaillé » leur quartier. Cette rencontre sera complétée par un filmage tous ensemble du musée et de ses alentours.
La restitution finale est prévue le 7 et 8 Novembre 2020, en collaboration avec les acteurs culturels et dans les lieux institutionnels (musée du MAC VAL), emblématiques (Le local de l’Amicale des locataires) et le quartier des Navigateurs.
Lundi 17 février, onze enfants de 7 à 13 ans ont rejoint volontairement Natacha Cyrulnik et Myriam Drosne au local de l’Amicale des Locataires. C’est à partir du corpus des films archives de Dia Log#1, re-visionnés, soumis à réflexions, qu’adultes et enfants déterminent la thématique de leur film : « Le quartier avant, pendant et après les travaux ». En écho aux bouleversements urbanistiques, le thème de la mémoire s’impose. S’en suit une première sortie de repérage et tournages encadrée.
Mardi 18 février, les jeunes ramènent déjà des films « self-made ». Réalisés dans la soirée du lundi, ces paysages urbains nocturnes pris à la fenêtre, interview de père, photos du petit frère, visite des chambres d’appartement, sont projetés, examinés, valorisés et engagent les enfants sur d’autres pistes de tournage. Suit un nouveau temps de prises de vue extérieures (ponts, travaux, rails, écoles) durant lequel s’affine le geste des caméramans sous les conseils des intervenantes. « Tu te souviens, certaines images sont trop difficiles à regarder… Il faut qu’on ait le temps de bien voir, de comprendre ce que tu montres…. » précise Natacha Cyrulnik. Vers 16h, les prises de vues sont visionnées, le goûter rituel clos l’intervention. Le lendemain sont effectuées deux interviews, celui d’une maman antillaise puis celui d’une famille roumaine, dans leur appartement. Là sont visibles les interactions entre générations, entre cultures, touchant aux sujets sensibles de la différence, des préjugés, du racisme, de la vie dans la cité. Ces moments sont enregistrés, photographiés, filmés partiellement. Là semble-t-il se créent une connaissance et un sens commun du territoire.
En fin d’intervention, les enfants se voient confier un matériel d’enregistrement qu’ils utiliseront en liberté, jusqu’au retour de Natacha Cyrulnik.
L’expérience de cette atelier inversé s’invente sur un territoire social et culturel préparé. Donnée importante car cette action met en jeu l’atout de la coopération et de la participation, tant des habitants, des jeunes que des acteurs culturels. Autre atout : celui de la pratique filmique mise à la portée de tout un chacun. Les gestes d’enregistrement et de partage s’effectuent dans la spontanéité, l’autonomie. Une facilité modulée par l’exigence et le cadre, portée par les intervenants concepteurs, par l’aspect collectif et structuré de l’entreprise, par la perspective de diffusion « en grand », publique.
Ainsi l’action sociale est privilégiée, l’atelier inversé favorise les liens entre personnes de toutes générations et cultures. De plus, la production filmique peut valoriser les jeunes et engendrer auprès des novices le désir de s’emparer de l’usage de cette pratique.
Ce dispositif fait de l’audiovisuel un vecteur d’échange intergénérationnel dans la vie quotidienne. En découle une imprégnation directe, tant des filmés que des filmeurs. Aboutira-t-on à l’arroseur arrosé ?
A voir lors de la projection-débat finale, parents/ enfants, ce que l’atelier inversé peut avoir changé aux perceptions et aux pratiques quotidiennes du numérique créatif (nov 2020).
Bagnolet, Seine Saint-Denis (93), Lycée Eugène Hénaff | Atelier animé par Martin Tronquart
La présence de cet atelier dans la Recherche-action déroge au schéma selon lequel les actions émergent de la réflexion des groupes de recherche. En effet, il préexistait indépendamment du mouvement d’innovation. Cependant, dans la thématique « l’éducation aux images contre le décrochage scolaire », cet atelier constitue un exemple important d’action liée au film et aux jeunes « décrocheurs ».
L’objectif de cet atelier d’expression réside dans l’expérimentation de son articulation à son territoire.
C’est au Lycée Eugène Hénaff de Bagnolet, dans la classe de MLDS (Mission de Lutte contre Le Décrochage Scolaire) que se déroule le projet de Martin Tronquart, réalisateur, metteur en scène et acteur, membre de la compagnie de théâtre « Les ateliers de Belacqua ». Le projet fait l’objet cette année d’une observation complète de la part de Marie Ducellier, Doctorante à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales, dont la recherche s’intitule « L’école aux côtés de l’éducation populaire : pour une fabrique du regard cinématographique ? ».
L’action avec cette classe de lycéens (entre 4 et 8 élèves âgés de 16 à 17 ans), consiste en l’élaboration progressive d’un film de fiction en priorisant l’apprentissage du langage au travers de lectures, d’improvisations théâtrales et d’écrits, ainsi que la rencontre et la collaboration avec des professionnels du cinéma. La diffusion du film est prévue sous forme de projection-débat au au Cin’Hoch de Bagnolet dont le directeur Franck Sescousse est partenaire.
Tout d’abord une thématique est cooptée, celle du combat, pour soi-même et dans la vie. La démarche débute par un travail d’expression orale (croisement des vécus, des imaginaires), au moyen de brainstormings et discussions. Elle débouche sur le choix collectif débattu d’une « situation » : les adolescents choisissent la scène de repas d’enterrement comme lieu propice à l’expression des conflits. Suit un travail d’improvisation théâtrale, la parole est portée sur scène, mise en corps, espace et temps. S’enchaine l’écriture par les adolescents d’un « discours » (comme l’occasionne la situation d’obsèques, selon eux) et sur la base de ces matériaux et expériences, la scénarisation. Ce temps de préparation emploie 8 journées de travail. Les jeunes rencontrent une chef opérateur, une ingénieure du son, une scripte et une comédienne professionnelles puis effectuent le tournage du film les 22 et 23 janvier. Montage et étalonnage ont lieu hors les murs du lycée, dans un atelier que les élèves rejoignent en autonomie. La rencontre avec des professionnels du cinéma est conçue comme une ouverture collaborative sur le monde d’expertise dont est constitué le cinéma. Le film terminal, aboutissement du projet, sera projeté entre le 20 et le 30 avril, suivi d’une discussion entre les adolescents et le public, au Cin’Hoch de Bagnolet dont le directeur Franck Sescousse est partenaire.
Marie Ducellier a constitué une base d’observations en recueillant le ressenti des jeunes, elle partagera une synthèse avec le groupe de Recherche-Action qui bénéficiera ainsi d’un document scientifique comme il en existe peu.
L’expérimentation d’une articulation de l’atelier avec son territoire s’avère évolutive mais peu aisée. En ce qui concerne les relations hors les murs, avec les structures culturelles environnantes, en particulier le Cin’Hoche, des propositions ont été échangées. Franck Sescousse imaginait une programmation « spéciale jeunes », dans laquelle chaque adolescent de la classe MLDS aurait choisi un film, conçu et réalisé sa médiation au sein du lycée. Une adaptation du dispositif d’« Ambassadeur » en somme. Martin Tronquart souhaitait expérimenter des répétitions de scène et tournages dans la salle de cinéma.
Les impératifs de calendrier, le manque de réactivité dans la communication, la difficulté à passer d’une relation de partenaires à celle de collaborateurs, à transformer le projet initial, à remettre en cause ses visées, ont grévé l’aboutissement de ces perspectives. Cela met en évidence ce type de difficultés, qu’il faudra aborder lors de notre rédaction méthodologique finale.
En ce qui concerne la relation de l’atelier à son lieu d’exercice et aux référents successifs au sein du lycée, les conditions de « désengagement », exprimées par Martin Tronquart, « la déficience de l’institutionnalisation de l’éducation à l’image » relevée par Marie Ducellier, renvoie à la Recherche-Action une image précieuse de la place de cet atelier dans l’institution scolaire, ce qui permettra de nourrir les réflexions et envisager de nouveaux outils.